Un document, publié aujourd’hui par l’observatoire BBC, se propose de faire un retour d’expérience sur la rénovation basse consommation.

L’étude, basée sur l’analyse de 107 maisons individuelles, 17 260 logements collectifs et 650 000 m² de tertiaire, note que les 341 opérations de rénovation basse consommation concernent à 90% des bureaux, principalement en Île-de-France.

Les consommations énergétiques sont en moyenne divisées par 4 pour les logements collectifs, et par 5 pour les logements individuels et le tertiaire. La plupart du temps, les travaux incluent la rénovation :

  • des murs
  • des planchers
  • des baies
  • du chauffage
  • de l’ECS
  • de la ventilation.

Les solutions techniques mises en oeuvre sont, selon l’étude, beaucoup influencées par les appels à projets lancés par les collectivités locales et par l’ADEME.

Du côté de l’équipement, un projet sur deux engendre une modification de l’énergie de chauffage, tandis que la ventilation simple flux domine dans le résidentiel et la double flux dans le tertiaire.

Rappelons que le secteur du bâtiment est responsable, en France de 24% des émissions de gaz à effet de serre, et de 44% de la consommation finale d’énergie.

La rénovation basse consommation fait donc ses preuves et apporte ce qu’elle prétend apporter.

Cela dit, on peut toujours s’interroger sur l’efficacité réelle de ces projets sur notre impact environnemental étant donné le si faible nombre de projets existant à l’heure actuelle.