Le groupe chinois Midea, spécialiste de l’électroménager, lance sa première pompe à chaleur de fenêtre après plusieurs phases de test dans des logements sociaux new-yorkais. Développée par sa filiale américaine, cette solution thermique se distingue par sa facilité d’installation – moins d’une heure – et son efficacité, même en conditions extrêmes allant jusqu’à -22 °C. Destinée à remplacer les radiateurs classiques et les systèmes au fioul ou au gaz, elle séduit un public nord-américain dont l’architecture des bâtiments facilite son adoption.
Contrairement aux unités murales classiques nécessitant une journée d’installation et l’intervention de professionnels, ce système se veut compact et accessible. Grâce à un compresseur interne renforcé, couplé à une sonde thermique extérieure, l’appareil adapte sa puissance selon la température ambiante. Là où les anciens dispositifs alternaient simplement entre marche et arrêt, ce modèle ajuste en continu son fonctionnement pour une performance optimisée. Une journaliste américaine ayant testé l’appareil a noté un chauffage plus homogène que celui de sa chaudière à gaz, bien qu’elle ait regretté l’encombrement visuel, comparable à celui d’un radiateuLe groupe chinois Midea, spécialiste de l’électroménager, lance sa première pompe à chaleur de fenêtre après plusieurs phases de test dans des logements sociaux new-yorkais. r d’appoint.
Pour l’heure, la commercialisation se limite aux États-Unis, le système étant conçu pour les fenêtres spécifiques au marché nord-américain. Midea vise en priorité les promoteurs et bailleurs, notamment via des projets pilotes en cours à Boston et au Canada. Le prix de l’appareil, compris entre 2 600 et 2 800 euros, reste élevé pour les particuliers, mais la marque mise sur une baisse progressive à mesure que la production s’intensifiera. Des aides locales, comme le programme Clean Heat de l’État de New York, complètent les incitations fiscales fédérales qui pourraient prendre fin prochainement.










