Pour étudier l’amélioration de la qualité de l’air à l’intérieur de son établissement, l’école Marie Curie de Saint-Germain-en-Laye, teste la ventilation naturelle par aération.

Dans son communiqué de presse, la société Velux a expliqué qu’il s’agit d’une expérimentation rentrant de la cadre de nouvelles obligations légales sur le respect de l’environnement dans les établissements scolaires et qui a pour objectif d’augmenter le nombre des bâtiments à empreinte carbone faible.

La qualité de l’air respiré par les enfants à l’école est d’actualité en sachant que pendant les années scolaires, ils resteront dans des endroits clos, en moyenne six heures par jour.

Menée conjointement avec le cabinet Medieco conseil & formation, la mairie et initiée par la société Velux France, une expérimentation a été récemment réalisée au sein de l’école primaire Marie Curie à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines, afin d’évaluer l’impact de la ventilation naturelle par aération et les tests consistant à utiliser une ouverture motorisée des fenêtres ont été concluants.

Ce test a présenté des résultats très positifs et il confirme la complémentarité entre la ventilation naturelle et la ventilation mécanique ainsi que l’efficacité d’une aération maîtrisée et ponctuelle pour maintenir un air de qualité pendant la journée.

Il est bon de savoir qu’un air de bonne qualité permet aux élèves d’avoir des performances scolaires qui peuvent augmenter de 14 %, selon différentes études internationales. Par ces expériences, Velux ressort de nombreux enseignements sur l’utilisation de la ventilation naturelle, et ce, de façon optimale.

Pour écrêter les pics de pollution, à plusieurs moments-clés de la journée, l’ouverture automatique et ponctuelle des fenêtres de toit est efficace : après une activité émissive, pendant les récréations…

La complémentarité entre la ventilation naturelle ponctuelle et la ventilation mécanique :

  • Des séquences d’ouverture automatique et ponctuelle des fenêtres, réparties sur toute la journée, permettent de diminuer de 25 % le temps passé au-dessus du seuil de 1 000 ppm de CO2 durant les temps de classe, comparé à une journée avec des fenêtres closes.
  • Le matin, avant l’arrivée des enfants, l’ouverture des fenêtres permet d’évacuer les pics liés aux activités de la veille ou des COV (composés organiques volatils) émis pendant la nuit. Sachant que le système de ventilation mécanique ne fonctionne pas la nuit.