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Le gouvernement envisage d’augmenter la TVA sur l’installation des chaudières à gaz, la faisant passer de 5,5 % à 20 %. Cette mesure, inscrite dans le cadre de son plan pour augmenter les recettes de l’État, risque de peser lourdement sur les ménages. Pour Jean-Pierre, un retraité qui vient de remplacer sa vieille chaudière, cette augmentation aurait alourdi sa facture de 700 euros supplémentaires, une dépense difficile à absorber pour des Français souvent déjà en difficulté.

Cette hausse de la TVA inquiète également les professionnels du secteur. Lionel Roux, président de la société SMEC, redoute que ses clients se tournent vers des solutions moins performantes pour éviter des travaux trop coûteux. Selon lui, cela pourrait même conduire certains à renoncer purement et simplement au remplacement de leur chaudière, les exposant ainsi à une situation de précarité énergétique.

Face à cette hausse des coûts, certains consommateurs pourraient se tourner vers des alternatives, comme les pompes à chaleur, souvent subventionnées mais dont le coût reste élevé. Cependant, ces systèmes sont plus écologiques, émettant quatre fois moins de gaz à effet de serre que les chaudières à gaz à consommation équivalente. Le choix entre économies immédiates et impact environnemental devient ainsi un dilemme pour les consommateurs.