De nombreux fabricants de systèmes fonctionnant au CO2, des fournisseurs de composants et de nombreux utilisateurs finaux ont fourni leur avis. Ils ont mentionné que l’usage du CO2 transcritique pourrait atteindre de nouveaux sommets en 2019, en particulier dans la réfrigération commerciale et notamment en Europe.
Arneg, fournisseur de solutions de vente au détail basé en Italie, s’attend par exemple à augmenter de 50 % le nombre de ses installations d’usines de CO2 transcritique. Ainsi, il emboitera le pas de l’équipementier italien CAREL qui a déjà triplé le nombre de ses projets de réfrigération écoénergétiques à base de CO2 en 2018. CAREL s’attend encore à une forte demande de la part du marché asiatique cette année.
Pour sa part, le fabricant italien de processeurs, Franscold, prévoit de consolider ses technologies CO2 et ambitionne de devenir un leader du marché en 2019.
De plus en plus de détaillants européens passeront également au CO2 transcritique. D’autres grands distributeurs s’y sont déjà lancés, comme METRO, Migros et Nestlé. Ces enseignes ont toutes prévu d’augmenter l’utilisation du CO2 transcritique en 2019. Ceci, afin de fournir des équipements alliant performance énergétique, plus grande valeur ajoutée pour le client et faible émission de gaz polluants dans l’atmosphère.
Aux États-Unis, les utilisateurs finaux nord-américains étaient un peu plus partagés au sujet de l’utilisation du CO2. Selon John Stuit, chef de la conception et de la construction à l’agence du Département de la Défense des États-Unis ou « Defence Commissary Agency », le DeCA installera moins de systèmes de réfrigération naturelle en 2019 qu’en 2018.
Par contre, Jim Nonnie, le vice-président exécutif de Temprite, un fabricant américain de séparateurs de fluide et de produits de gestion de fluide réfrigérante, est en désaccord. Selon lui, il est possible de prévoir une croissance continue des équipements liés au CO2 en 2019. Cet avis a été également partagé par Harrison Horning, directeur de la maintenance chez Hannaford et Ed Estberg, consultant en réfrigération pour Raley’s. Même si le pays est à la traine dans ce domaine, l’usage du CO2 aux États-Unis pourrait donc s’accroitre en 2019.