Le phénomène météorologique Niño affecte les températures, les précipitations et les courants dans le monde. Ce phénomène se produit tous les 3 à 7 ans et implique un niveau de chaleur élevé, une augmentation du nombre d’incendies et des sécheresses partout dans le monde.

Pourtant, 2017 a été la deuxième année la plus chaude enregistrée après 2016, en l’absence d’El Niño. C’est ce qui a été annoncé dans le nouveau rapport du service Copernicus Climate Change Service sur le changement climatique, publié à Bonn lors de la 23e Conférence climat de l’ONU.

Selon ledit rapport, la température moyenne de la planète s’est élevée à 14,7 °C en 2017, soit une augmentation d’environ 1,2 °C par rapport à celle de l’ère préindustrielle.

De son côté, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) va sortir d’ici quelques semaines son propre rapport concernant le niveau de température en 2017. Ce document devrait apporter plus de précision sur le sujet.

Selon Petteri Taalas, Secrétaire général de l’OMM, les trois dernières années (2015, 2016 et 2017) ont été les plus chaudes qui n’aient jamais été constatées. Cette situation s’inscrit dans la tendance au réchauffement de la planète sur le long terme, causé notamment par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre engendrés par les activités humaines.