L’agence américaine de protection de l’environnement (« EPA ») propose son Clean Power Plan visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre notamment le CO2 de 30% d’ici 2030, du secteur électrique au niveau fédéral.

Proposé le 2 Juin dernier, le Clean Power Plan arrivera d’ici 2030 a considérablement réduire la pollution au dioxyde de carbone des centrales électriques, des villes, et des entreprises a travers l’ensemble des États-Unis. Gina McCarthy administratrice de l’EPA propose ce plan principalement pour les centrales électriques utilisant encore du combustible fossile. Il comporte deux règlementations nouvellement conçues plus une troisième s’appliquant aux unités génératrices de services d’électricité. La première règlementation dicte des lignes directives sur les émissions de carbone et de la pollution pour les  sources fixes d’énergie préexistantes, la seconde règle est d’imposer des normes de pollution pour les sources fixes modifiées ou reconstruites. La différence entre les deux réglementations réside dans leur application : la première s’applique à l’échelle d’un état alors que l’autre s’applique au niveau fédéral, la troisième réglementation elle, est d’imposer des normes de performance pour les émissions de gaz à effet de serre à partir des nouvelles unités stationnaires de production d’électricité.

Le Clean Power Plan de l’EPA aura comme conséquences sur le long terme de diminuer significativement la pollution au carbone à l’instar du mercure ou de l’arsenic qui eux ont dors et déjà des normes restrictives pour en éviter le danger sanitaire et la pollution. Le plan va bénéficier au secteur de la santé américain qui se verra attribuer les sommes économisées par l’utilisation d’énergies propres et  la réduction de l’utilisation du carbone. Les industries américaines vont se tourner vers des énergies plus propres et économiques réduisant ainsi grandement l’empreinte écologique du secteur. Avec le Clean Power Plan, les États-Unis arriveront à réduire les pertes d’énergie, à améliorer l’efficacité de leurs services et de leurs installations, et à considérablement réduire leur empreinte écologique qui est très étendue et qui influe sur le reste du monde, le tout sans nuire à leur économie.