Selon un article publié dans The Guardian, certains experts avancent que d’ici 2050, les besoins en refroidissement pourraient dépasser la demande en chauffage à mesure que la Terre se réchauffe.

A cet horizon, la consommation d’énergie liée à la climatisation, à la réfrigération et à l’utilisation d’autres appareils de refroidissement pourraient augmenter de 90 %, en se basant sur les chiffres de 2017. Selon ces spécialistes, c’est un véritable défi à relever, non seulement en termes de réseaux énergétiques, mais surtout dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

En fait, le refroidissement ne figure pas encore parmi les sujets des plus grands débats de nos jours. Force est toutefois de constater qu’environ 200 millions de tonnes de nourriture sont perdues chaque année à cause d’un manque de refroidissement. En tout cas, c’est ce que soutient Toby Peters, professeur d’économie du froid à l’Université de Birmingham.

Pour rappel, cette université britannique a accueilli la première conférence portant sur le «froid propre» en date du 18 avril dernier. Ce fut une occasion pour les experts de se pencher sur les perspectives d’avenir concernant le refroidissement. Une autre question a également été soulevée concernant la manière d’augmenter de 0,2 % les budgets consacrés aux recherches et développement relatives au refroidissement.

Dans le monde, les ventes d’équipements de refroidissement est actuellement estimé à 140 milliards de dollars. D’ici 2050, ce chiffre pourrait passer à 260 milliards de dollars. Cette croissance doit donc être considérée comme un défi, mais aussi une chance pour le Royaume-Uni de développer et d’exporter de nouvelles technologies.