Selon l’annonce du Comité d’organisation de Pékin 2022, la plupart des sites accueillant les sports de glace bénéficieront d’un système de refroidissement au CO2, réduisant ainsi leur empreinte carbone. Cette technologie sera utilisée aux Jeux olympiques et en Chine pour la première fois.

Selon la déclaration du président de la commission de coordination du CIO pour les JO, il s’agit d’une décision historique qui contribuerait à la résolution du problème lié au changement climatique que ce soit pour la Chine ou pour le reste du monde.

Ainsi, sur les sites du curling et du hockey sur glace, un réfrigérant à faible potentiel de réchauffement planétaire sera utilisé, le R449. Quant aux sites de patinage de vitesse sur piste courte, de patinage de vitesse, de patinage artistique et les sites d’entraînement du hockey sur glace, des réfrigérants naturels au CO2 seront utilisés.

Le comité d’organisation de Pékin 2022 a également annoncé avoir intégré l’accord-cadre « Le sport au service de l’action climatique » dans le cadre de son plan de gestion des émissions de carbone. Il s’agit d’un accord-cadre, lancé en décembre 2018 par les Nations Unies, où le CIO joue le rôle de chef de file dans sa mise en œuvre et son élaboration.

Parmi les 40 organismes sportifs, le comité d’organisation de Pékin 2022 est, à ce jour, le dernier à avoir signé cet accord-cadre. Les comités d’organisation des JO de Tokyo 2020 et de Paris 2024 comptent parmi les signataires.

Dans le cadre de son engagement en faveur de la durabilité et en tant que propriétaire des Jeux olympiques, en tant que chef de file du Mouvement olympique et en tant qu’organisation, le CIO tient à intégrer dans toutes ses opérations les principes de durabilité.