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BrainBox AI, une entreprise montréalaise, est spécialiste dans la gestion intelligente de la climatisation et du chauffage dans les grands immeubles. En temps de pandémie, l’entreprise s’est réinventée et propose à tous les immeubles disposant d’un système central CHSLD une reprogrammation gratuite de leur dispositif. Le but, pour BrainBox AI, est celui de privilégier l’apport d’air frais.

Le module de BrainBox AI se branche au système central de chauffage et de climatisation. En utilisant l’intelligence artificielle, il génère entre 25 et 35 % d’économies d’énergie et un confort accru. 80 % des systèmes sont compatibles avec cette technologie, selon BrainBox AI. Plutôt que de permettre l’économie d’énergie, cette technologie est reprise par BrainBox AI pour privilégier l’apport d’air depuis l’extérieur.

D’après les explications du cofondateur et chef de la technologie chez BrainBox AI, Jean-Simon Venne, l’objectif est de prendre une quantité d’air frais afin de s’assurer de l’absence d’excès de CO2, sans trop en prendre compte tenu du coût élevé que cela engendre. En revanche, l’objectif est différent pour un hôpital où il y a des contaminants. En effet, l’entreprise veut se débarrasser des microbes et des particules en suspension en y changeant l’air jusqu’à 20 à 30 fois par heure au lieu de 5 à 6 fois pour un immeuble.

D’une manière générale, la reconfiguration d’un système central de chauffage et de climatisation se fait manuellement. L’avantage du module de BrainBox AI, c’est d’avoir la capacité de modifier en temps réel les consignes et d’évaluer la capacité d’un système à chauffer ou à refroidir l’air extérieur. BrainBox AI propose, ainsi, l’envoi gratuit du dispositif en livraison express et son installation est assistée à distance. Jusqu’à la fin de la pandémie, son utilisation sera gratuite.

Bien qu’il n’ait pas été établi que la recirculation de l’air favorise la transmission du Covid-19, BrainBox AI préfère ne pas prendre de risque et a pris comme mesure préventive l’augmentation de l’apport d’air frais. Dans l’industrie, cette attitude, promue par l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers), fait consensus, selon le chef de la technologie.